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Histoire

Le grand classique de Benny Bennassi, «Satisfaction», est considéré par beaucoup comme ayant ouvert la voie à une musique house anthemique avec des build-up épiques et des drops encore plus puissants. Les DJ qui jouaient dans les grands festivals internationaux ont commencé à bricoler des sons boomy qui sonnaient bien pour le public en live, et le son Big Room était né. Si le genre a été critiqué par beaucoup comme manquant d’originalité (on l’appelle souvent EDM stéréotypée), les foules des festivals l’adorent toujours et il ne semble pas près de disparaître.

Influences

Big room est une descendance directe de l’électro house précédente, s’inspirant de la fidget houseComplextro, et la Dutch House. Mais contrairement à ses influences électro-house antérieures, le Big Room met l’accent sur le minimalisme, en n’utilisant que deux ou trois instruments et une batterie qui se contente rarement plus d’un kick, d’un tom et de hi-hats.

Son

Des ouvertures mélodiques joyeux aux synthés qui entraînent des progressions prolongées et des drops massives sont les principales caractéristiques du genre. Parfaits pour les grands clubs ou les fêtes en plein air, les DJ deBig Room ont un contrôle émotionnel évident sur la foule, avec des montées, des descentes et des breaks qui sont tous très élaborés. Il n’y a rien de subtil dans les synthétiseurs, les voix «Get your hands up» et les rythmes à quatre temps 4/4.


Avicii – «Levels»

Stockholm, 2011

» Levels » d’Avicii, avec un échantillon d’Etta James, ont été un moment décisif pour l’EDM. Le genre avait commencé à atteindre le grand public, mais ce titre marquait le début d’une tendance où la house produisait des hits massifs qui éclipsaient le meilleur de la pop et du rock.

Nicky Romero – «Toulouse»

Amerongen, 2011

«Toulouse» est un autre grand succès crossover qui a fait danser tout le monde, des clubbers, aux familles.

Sebastian Ingrosso & Alesso – «Calling»

Stockholm, 2012

Ryan Tedders, avec son chant pop, combine toutes les caractéristiques de la Big Room pour créer un morceau très réussi.

Hardwell – «Spaceman»

Breda, 2012

Hardwell utilise un synthétiseur oscillant ainsi que des build-ups épiques et de longs drops pour créer un morceau classique Big Room.

Avicii – «Wake Me Up»

Stockholm, 2013

«Wake Me Up» est l’un des meilleurs morceaux de danse de tous les temps. Le rythme house et le refrain du synthétiseur anthemique emportent une chanson pop dans la stratosphère.

Martin Garrix – «Animals»

Amstelveen, 2013

Le DJ néerlandais Martin Garrix, alors âgé de 17 ans, ne ressemblait à rien de ce qui se faisait avant avec «Animals».

MAKJ – «Generic»

San Luis Obispo, 2014

Appeler une chanson qui sonne exactement comme tous les autres morceaux de Big Room était peut-être une blague, mais cela n’a pas empêché ce morceau d’être un énorme succès dans les clubs.

R3HAB & VINAI – «How We Party»

Breda, 2014

Passer une minute entière d’une chanson de trois minutes à construire un drop précédée de «THIS IS HOW WE F*UCKIN PARTY» est la définition de la Big Room.

Tiësto & KSHMR – «Secrets»

Breda & Berkeley, 2015

Le DJ néerlandais Tiësto s’est associé au producteur californien KSHMR pour réaliser ce classique du Big Room.

Martin Garrix & Brooks – «Byte»

Amstelveen, 2017

«Byte» de Martin Garrix & Brooks est un peu plus subtil que la plupart des Big Room qui l’ont précédé, mais le corps de la chanson conserve le rythme classique, entraînant et percutant.

Blasterjaxx – «Blackout»

The Hague, 2019

Blasterjaxx arrive avec une ouverture typique mais amène la production et la saturation des synthés dans le break à un autre niveau. Le genre est bien vivant en 2019.

Oliver Heldens & Mesto – «The G.O.A.T.»

Rotterdam & Amstelveen, 2020

Une ligne de basse entraînante, des claps et un synthé à sonorité tubulaire font tous écho à un certain nombre de genres différents, mais les drops et les build-ups sont purement et simplement de la Big Room.

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